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4500 kg et moins : graves problèmes de gravité à prévoir

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nacelles

Prenant le problème au sérieux, on a réuni les principaux joueurs du marché des nacelles élévatrices au Québec pour voir venir le problème de conformité. Sur la photo : Alexandre Poudrier (Usinage Poudrier); Mario Bussières (MBCV, expert en dynamique de véhicules); Claude Sauvageau (Centre d’essais de PMG Technologies); Daniel Néron (Concept Paradesign); Daniel Pépin (Échelles Warwick); Nicolas Harmégnies (détaillant d’Échelles Warwick); Robert Desrosiers (RH Hydraulique); Donald St-Pierre (GSR Conception) et Vincent Dugré (Pôle d’excellence québécois en transport terrestre). (Photo : Stéphane Quesnel)

Hier, le 12 mai, une vingtaine de professionnels concernés par d’éventuels problèmes de gravité occasionnés par les nouveaux systèmes ESC embarqués sur les fourgons commerciaux 2015 se sont rassemblés à l’hôtel Dauphin de Drummondville. Le but : discuter de la façon de prendre le taureau par les cornes avant d’être encorné par un problème de conformité !

Rappel de la problématique

Comme nous l’écrivions récemment dans les pages du magazine CamAuto d’avril dernier, les systèmes d’assistance à la conduite ESC maintenant embarqués dans les fourgons de moins de 4500 kilos provoquent une problématique limitant la hauteur du centre de gravité final du véhicule. Cette limitation entraine le non-respect de la certification originale du constructeur d’origine et nuit aux performances dynamiques du véhicule modifié.

On laisse ainsi entre les mains des entrepreneurs qui aménagent le fourgon et ajoutent de l’équipement comme les nacelles élévatrices la responsabilité de requalifier ces normes, ce qui entraine des couts importants.

Les principaux concernés sont les fabricants et installateurs de nacelles élévatrices, mais également les utilisateurs de ces camions-outils. Mais la grande question qui demeure sans réponse claire est celle de la responsabilité… À qui exactement revient-il de s’assurer du respect de certaines normes de sécurité des véhicules automobiles. Eh bien ! Il reviendrait à l’utilisateur, selon Daniel Néron, ingénieur et directeur du Développement des affaires de Concept ParaDesign, qui travaille en collaboration avec le Pôle d’excellence en transport terrestre du Québec à l’élaboration d’un programme de certification générique qui règlerait le problème. Mais il y a un coût à cela, et l’on voudrait que les concernés s’engagent pour se les diviser. Le gouvernement du Québec s’est dit favorable et prêt à assumer la moitié de la facture totale de 272 000 $. M. Néron tente donc de convaincre au moins trois entreprises (soit les fabricants de nacelles ou les gestionnaires de parcs utilisant les nacelles élévatrices) d’embarquer dans le projet, pour pouvoir lancer le programme.

Programme d’accompagnement technique

Le projet proposé vise à développer et rendre accessible un programme d’accompagnement technique en ingénierie des véhicules et en certification des véhicules spéciaux. Afin de s’assurer du niveau de sécurité du véhicule modifié, la vérification du niveau de performance du véhicule qui a été modifié nécessite des connaissances dans le domaine de la dynamique de véhicule ainsi que dans l’utilisation de logiciels spécialisés.

On veut donc développer un programme d’accompagnement technique en ingénierie des véhicules et en certification des véhicules spéciaux. Ainsi, les étapes suivantes devront être réalisées :

• Procéder à l’inventaire des besoins des manufacturiers de véhicules spéciaux;

• Mettre en place un processus d’analyse des besoins afin d’identifier le support technique requis;

• Instaurer, par le Pôle d’excellence québécois en transport terrestre, un programme d’accompagnement technique ; en ingénierie des véhicules et en certification des véhicules spéciaux;

• Élaborer, à l’aide de logiciels spécialisés, la modélisation de divers véhicules spéciaux en vue d’analyser la stabilité dynamique de ceux-ci pour fin de certification;

• Procéder à des essais sur les pistes de PMG Technologies afin de valider les résultats obtenus par simulation informatiques ;

• Produire et rendre disponible aux manufacturiers de véhicules spéciaux, une base de données contenant les résultats des différentes analyses dynamiques;

• Procéder à une veille technologique, en matière d’ingénierie des véhicules et des normes s’appliquant à ceux-ci.

À la fin de la présentation, le Pôle d’excellence québécois en transport terrestre a donné jusqu’au début du mois de juin aux participants pour l’informer de leurs intentions de s’engager ou non dans ce projet.  

 

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